L'importance de s'intéresser à la nutrition

4/7/20253 min read

La nourriture, les produits alimentaires, la façon de les cuisiner et de les associer m'ont toujours passionnée. Comprendre l'impact de notre alimentation sur notre organisme est tout aussi fascinant !

Je suis adepte de l'adage hindou "Tu es ce que tu manges".
Malheureusement, notre monde moderne est marqué par une recrudescence de maladies de civilisation telles que les syndromes métaboliques (diabète, NASH, troubles hormonaux...) et l'obésité.
Pourtant, Hippocrate disait déjà : "Que ton aliment soit ton premier médicament".
Si le médicament est l'antonyme du poison, l'aliment peut aussi devenir un poison dans certains cas.

Ingénieure en industries alimentaires de formation, j'ai suivi de nombreux cours de nutrition durant mon cursus. Deux matières y étaient même consacrées : la nutrition métabolique, axée sur les réactions biochimiques au sein de nos cellules, et la nutrition fonctionnelle, qui détaillait le fonctionnement de nos organes.

À cette époque, le cycle de Krebs, la néoglucogénèse, ou encore la description théorique du fonctionnement de chaque organe (foie, pancréas, intestin grêle...) me semblaient abstraits et éloignés de la réalité.

Bien que capable de réciter par cœur la formule biochimique de la lipogénèse pour un examen, je ne faisais pas le lien entre le paquet de gâteaux sucrés que j'engloutissais à chaque petit déjeuner et la petite bouée qui commençait à m'apparaître à la taille.

Les "basiques" de la nutrition pour tout grand public sont souvent réduits à des slogans simplistes, martelés lors de spots d'information santé, ou défilant à la vitesse de l'éclair dans une petite banderole en bas de la pub de nos sodas préférés : "Mangez ! Bougez !", "Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour", "Les produits laitiers sont nos amis pour la vie"... Autant de formules magiques, souvent promues par des lobbies aux intérêts divers.

Malgré deux années intensives d'études largement agrémentées de cours de nutrition, je n'ai pu empêcher de frôler l'IMC de l'obésité, en croyant naïvement qu'il suffisait de manger plus de salade pour s'affiner.
Il m'en aura fallu
des années, afin de "digérer" toutes ces informations, et établir des liens concrets entre mon alimentation, mon mode de vie, et leurs conséquences sur mon organisme !
Bref, ce qu'on appelle tout simplement : prendre du recul !

Imaginez alors pour ceux qui n'ont pas de formation scientifique ou qui ne sont pas sensibilisés à ces questions, et qui vivent leur surpoids ou leurs problèmes de santé comme une fatalité, un héritage génétique... ou que sais-je.

Fort heureusement, ce n'est pas partout ainsi. Il faut noter par exemple le cas du Japon, où les petits écoliers sont sensibilisés très jeunes à la nutrition, et ce de façon très concrète et pragmatique. Ils sont d'ailleurs acteurs de leurs repas scolaire, en aidant dans le service, et le rangement, et pas juste de simple "consommateurs" comme nos écoliers Français, qui ont juste à pousser leur plateau sur la glissière en tendant la main pour attraper les assiettes rangées dans les présentoirs réfrigérés.

Je cite cet article fort intéressant qui décrit très bien cette superbe pratique !

Les enfants japonais champions de la santé grâce au déjeuner scolaire - Sciences et Avenir

Bref, "bien manger" est
une vaine injonction si l'on en comprend pas le sens, les tenants et aboutissants.

Nous devons tout un chacun être à minima acteur de notre assiette, et chercher à s'informer un tant soi-peu sur les effets de notre alimentation sur notre organisme.

Ce sujet me passionne et je m'efforcerai de partager mes réflexions et découvertes dans des articles à venir !